Dreamscape, en immersion dans le futur (et dans la Genève de 1850)


Sorties / mardi, juillet 12th, 2022

Genève en 1850 et la tête dans les multivers de Dreamscape

  • Début juillet, la société Dreamscape Immersive a ouvert son 6e centre de réalité virtuelle immersive et le premier en Europe, à Confédération Centre.
  • À mi-chemin entre un cinéma et un parc d’attractions, le centre offre aux participants la possibilité de plonger dans un univers interactif et virtuel.
  • 3 aventures sont proposées dans des salles dédiées (dits « pods »): Genève 1850, Alien Zoo et, sous licence, DreamWorks Dragons : Flight Academy.
  • Leader dans les technologies de capture de mouvements, la fondation genevoise Artanim est à l’origine de Dreamscape Immersive. 
  • Elle avait présenté son expérience Genève 1850 à la Maison Tavel et en collaboration avec le Musée d’Art et d’histoire en 2019.

En immersion vers le futur, au sous-sol de Confédération Centre

Récemment refait à neuf, la galerie marchande Confédération Centre, dans les Rues basses, revient dans le game des pôles d’attraction de Genève, et par la grande porte, s’il vous plaît, grâce à Dreamscape. Ce nouveau concept d’expériences immersives, originaire de Genève (!)  n’a pas son pareil en Europe et promet à terme de pousser loin, très loin, la réalité virtuelle. Si l’on se souvient des 3 Rex, comme si c’était hier, on a désormais changé de dimension, et ça se voit d’emblée.

Parcourez les rues de la Genève de 1850 ou partez à la découverte d’animaux fantastiques dans Alien Zoo !

Alien Zoo, Trunkhorses ⒸArtanim

Genève, comme un heureux point de départ, peut se targuer d’accueillir désormais une attraction unique, « Dreamscape Genève ». Ca lui manquait et la Ville se distingue (enfin) sur la carte interactive des villes « techno grand public », à côté de Los Angeles, Dallas et Dubaï, excusez du peu.  Vincent Sager, directeur d’Opus One et partenaire du centre genevois, le confirme « Il n’y a rien de similaire en Europe ». En Suisse, les projets ambitieux, on les situe plutôt dans le canton de Vaud avec Aquatis et surtout Chaplin’s World et n’ont pas de dimension technologique de pointe. « Avec Dreamscape, les participants sont au cœur d’une histoire. Cela transcende tout ce que l’on connait. »

L’avenir du divertissement est en plein cœur de la Ville, et même plutôt accessible. Le tour de force est double, sinon triple. Merci à Dreamscape Immersive de proposer ici des aventures qui reposent sur l’expertise du storytelling hollywoodien et la maîtrise d’outils de pointe, de la capture de mouvements à la technologie de réalité virtuelle. 

Pour avoir eu la chance d’expérimenter 2 des 3 aventures (Alien Zoo, puis Genève 1850), je peux vous dire que le futur n’a jamais été autant à portée de main. Cela fait longtemps que la technologie de la réalité virtuelle est opérationnelle et encore plus longtemps qu’on l’attend sans oser y rêver. Passé le temps d’adaptation au casque, on est soufflé.

Des émotions sur l’instant et de la musique d’avenir

Avec son système d’équipement léger, sans fil, et de streaming en temps réel de situations vécues simultanément par différents participants, Dreamscape réinvente donc les expériences collectives au moment où les (petits) écrans nous détournent des uns et des autres. C’est multi-sensoriel, étonnant et indubitablement super excitant.

Résultat, les histoires proposées sont franchement dépaysantes, et en cela, l’attraction remplit sa mission ; les interactions entre humains sont encore un zeste trop limitées sur le moment (mais, comme au cinéma, le sel ne vient-il pas des échanges après l’expérience?). Soyez-en avertis: malgré leur dimension ludique, les expériences de Dreamscape ne sont pas conçues comme des jeux vidéos. Les participants choisissent certes leur avatar et ont bien des actions à réaliser, mais le vrai secret est de contempler ce qu’on nous montre, d’admirer le génie et de rêver à ce qui sera bientôt possible de vivre. Parce que c’est sûr, le progrès est en marche. « L’évolution technologique va évoluer très rapidement », promet Sylvain Chagué, co-fondateur et Chief Technology Officer d’Artanim.

Mon coup de cœur pour Genève 1850 (naturellement)

Pour avoir fait référence au siècle de notre diariste local Henri-Frédéric Amiel, et pour avoir notamment travaillé sur la période pour un projet en préparation (stay tuned – EDIT: cf le livre « Genève en 366 jours« ), je partais presque convaincu d’avance par l’expérience Genève 1850. Il faut dire que je l’avais vu passer, et manqué, en 2019. Bonne nouvelle, si vous êtes comme moi, vous avez une seconde chance de voir l’événement, et si vous l’aviez vu il y a 3 ans, il y a du contenu inédit. Le tout est même amélioré. 

Pour ce qui me concerne, l’aventure a dépassé mes attentes. C’était aussi puissant d’arpenter les rues telles qu’elles ont été un jour que de rencontrer des personnalités telles que le Général Dufour, James Fazy et même Louise Poitevin, la deuxième femme à voler (dans le ciel)! L’environnement est magnifiquement reconstitué – cela m’a rappelé mon émerveillement devant Alone in the dark! – et le récit, malin, offre une balade impayable dans une époque en réalité très lointaine. De quoi se réjouir du prochain scénario « local »… il se dit qu’une histoire autour de l’Escalade est en préparation. Quand j’y pense, c’est évident: le passé est un futur! Et il s’annonce brillant.

+ d’infos

Dreamscape
Rue de la Confédération 6/10
1204 Genève
fermé les lundis et mardis
dreamscapegeneva.com

Dès 8 ans (Dreamworks Dragons Flight Academy) et dès 10 ans les 2 autres aventures
Français / Anglais

Durée: prévoir ~35 min
Tarif unique : 25 CHF/ pers/expérience

Photos: ©Artanim et ©GLP

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