Une nuit pour fêter la longeole genevoise


Cuisine / vendredi, janvier 5th, 2018

À part le chocolat, Genève, c’est aussi la saucisse, et plus précisément : la Longeole IGP.  Et on l’aime tellement à Aire-la-Ville qu’on organise, dans la salle polyvalente, toute une nuit pour en déguster sept ! Soyez de la 10e partie, le 3 février 2018 !

Pour la dixième année, Aire-la-Ville organise une « Nuit de la longeole ». La longeole, c’est une saucisse de porc, avec du fenouil, du sel et du poivre blanc, parfois de l’ail ou du vin blanc. Elle doit être cuite au minimum deux heures. Avant le repas du 3 février 2018, à partir de 17h, il y a un « Marché du terroir » gratuit. Allez y faire un tour !

10e Nuit de la Longeole à Aire-la-Ville

La soirée du 3 février 2018 va être animé à Aire-la-Ville ! Les amateurs de spécialités locales, et surtout de Longeoles IGP, ont rendez-vous pour une fête pleine de saveurs.

Pour la 10e fois, les Genevois sont conviés à une Nuit de la Longeole – Indication Géographique Protégée – à Aire-la-Ville. La saucisse de porc est une spécialité locale et a été inventé il y a plus de 300 ans. On devrait la Longeole au Père Longeot, un moine de l’Abbaye de Pommier. Elle est faite avec du lard de cou de porc et de la couenne non-précuite. Il est obligatoire d’y ajouter du fenouil, du sel et du poivre blanc et éventuellement de l’ail ou du vin blanc. Le boyau de porc (ou de bœuf) doit être fermé avec des ficelles jaunes et rouges, aux couleurs de Genève.

Le site des produits suisses AOP IGP parle de « spécialité genevoise incontournable » et suggère d’accompagner la «Longeole» avec un gratin de Cardon épineux genevois AOC, un autre produit typique de Genève (Cf. la recette en vidéo). Avant de manger cette saucisse parfumée, il faut compter entre deux et trois heures de cuisson. Ce qui laisse le temps, par exemple, de parcourir le Marché du terroir, gratuit, de la Nuit de la longeole. Réservez votre repas dégustation le 3 février 2018 ! Vous pourrez en manger sept différentes!

Longeole IGP en croûte et son gratin de cardon, par Myriam Blal / Petit grain de sel