Didier Philippe peint Versoix et la rive droite de Genève
- Le peintre Didier Philippe expose ses tableaux à Versoix.
- L’exposition dure du 6 septembre au 15 octobre 2018.
- Le thème de l’exposition est « la nature » : la montagne et le lac.
- Didier Philippe aime peindre la région.
- C’est la première exposition que l’artiste organise tout seul !
« La diversité et la beauté sont toujours à portée de main »
Habitué aux expositions partagées, entre Versoix et Collex-Bossy, le peintre Didier Philippe fait sa toute première exposition en son nom propre. Du 6 septembre au 15 octobre 2018, ses toiles, à l’huile, sont accrochées dans la galerie Les Régates, à Versoix. Genève Les Portes a pu s’entretenir avec l’artiste, à quelques jours du lancement.
Genève Les Portes : Quel genre de toiles verra-t-on lors de votre exposition ?
Didier Philippe : Les toiles sont essentiellement des paysages ou des morceaux de paysages, figuratifs, à l’huile.
GLP : Que signifie la peinture pour vous ?
DP : Je cherche à transcrire une impression, mais surtout à ne pas à la figer sur une toile. Au contraire, à garder son caractère fugitif qui est propre à la vie.
GLP : Que vous a appris votre « balade autour de Versoix » ?
DP : Point n’est besoin de parcourir le monde, la diversité et la beauté sont toujours à portée de main, particulièrement dans cette région extraordinaire entre lac et montagne.
GLP : D’où vient l’inspiration pour vos tableaux non figuratifs ?
DP : Les tableaux sont tous non figuratifs, du moins pour partie. Si l’ensemble porte le nom de figuratif , c’est parce qu’il correspond à une image qu’on peut reconnaître et nommée. Mais cette image est construite à partir d’éléments , de touches, d’harmonies qui sont toutes non-figuratives , dans le langage commun. Alors, un tableau non-figuratif est juste une juxtaposition d’éléments avec pour finalité la création d’une harmonie, d’une résonance.
GLP : Comment fait-on pour s’améliorer en peinture ?
DP : On peine et on peint. Comme pour le piano ou le tennis.
GLP : Qu’est-ce qui est le plus difficile à peindre
DP : Le plus difficile à peindre, c’est un bon tableau. Comme on y arrive jamais, on recommence.
GLP : Que ressentez-vous avant votre exposition ?
DP : Exposer, c’est une nécessité. Les activités d’art ne sont jamais faites pour soi, mais pour être partagées. Il y a un besoin de se confronter au jugement des autres. Lequel pourra être porteur de plaisir, de déception, de correction, d’échange. Je pourrais dire qu’il y donc l’excitation habituelle d’une attente. Mais ça c’est la théorie. En réalité, avant l’exposition, il y tellement de travail qu’on ne ressent que le temps qui presse et les choses à faire.
Références
Exposition :
Balade autour de Versoix, Les Régates, Versoix, du 6 septembre au 15 octobre 2018
Ouvert le week-end !
Le site officiel de Didier Philippe, peintre