Christophe Schriber, où est passé Charlie?


Littérature / vendredi, février 14th, 2020

Christophe Schriber, Charlie à tout prix

  • L’écrivain Christophe Schriber vient de publier Charlie va bien, ne t’inquiète pas, son deuxième roman.
  • Le premier ouvrage Saboteur remonte à 2001, réédité en format de poche par les éditions Zoé en 2003.
  • Entre temps, l’auteur a participé à l’écriture de scénarios et signé des pièces de théâtre.
  • Le vernissage de « Charlie » a lieu le mercredi 19 février lors d’une soirée à l’Athénée 4.
  • En plus de la possibilité de rencontrer l’auteur, les participants pourront admirer les œuvres du photographe jurassien Jean-Philippe Challandes.
  • L’artiste genevois Robert Nortik présentera son exposition intitulée « Divers travaux 1990-2020 ».
  • Bon à savoir: le nombre de livres « dédicaçables » sur place sera limité.
  • À ne pas manquer: la surprise musicale est prévue à 19h30.

Nom d’un page-turner ! Charlie !

Sa famille disparaît et son monde s’écroule. L’écrivain Christophe Schriber s’est forgé une grande expérience dans le coaching d’auteurs. De retour dans la peau du romancier, près de 20 ans après, il signe un page-turner, dans la veine d’un Harlan Coben. Avant de le rencontrer le mercredi 19 février, à l’Athénée 4, nous lui avons posé ces trois questions.

Divers travaux de Robert Nortik seront exposés lors du vernissage.

Genève Les Portes: Comment vous est venue l’idée de votre nouveau roman ?
Christophe Schriber: L’idée du roman est venue avec les personnages. D’abord Nathan, puis Louise. Une femme authentique et sincère qui cache des choses. Qui n’a rien à cacher? Mais comme c’est une belle personne, il fallait qu’elle soit obligée de cacher qui elle était vraiment. J’aime les histoires complexes où les personnages sont embarqués dans une galère.
Et puis, j’avais envie de voyager. J’aime la côte est des Etats-Unis pour y avoir vécu un an quand j’étais ado. Et j’ai eu beaucoup de plaisir à y retourner pour des repérages.

Sur les pas d’un Tintin suisse

GLP: Vous avez écrit des scénarios et signé des pièces de théâtre. Quelle est la place du dialogue dans un thriller comme «Charlie va bien, ne t’inquiète pas»?
CS: Je dirais qu’il y a pas mal de dialogues. J’aime faire parler les personnes, surtout quand elles s’expriment très différemment les unes des autres. J’aime beaucoup Bernie et Pat, la façon brute dont ils s’expriment. Nathan est assez neutre, c’est un peu le Tintin de l’histoire, les personnages les plus intéressants sont autour de lui. Les dialogues donnent du rythme autant que de la saveur à l’histoire.

GLP: Vous revendiquez une influence nord-américaine. De quelle(s) façon(s) Genève et Carouge vous inspirent-elles dans vos œuvres ?
CS: J’ai voulu raconter une histoire d’un mec que je connais, qui vient d’ici, qui est Suisse. J’en ai marre de lire des histoires d’Américains écrites par des non Américains. Mon personnage est Suisse et quand il va aux Etats-Unis et en Ecosse, il voit le monde avec des yeux de Suisse. Genève et Carouge sont essentielles pour moi dans cette histoire, c’est mon ancrage autant que celui de Nathan. Je me dis parfois que j’aurais dû écrire un peu plus sur Genève, mais mon roman est déjà assez ample et j’ai voulu qu’il se lise vite, donc j’ai privilégié l’intrigue.

Sources / références

Charlie va bien, ne t’inquiète pas
19 février 2020, de 18h à 22h

Commandez le livre via le site officiel de l’auteur
Site de la salle : Athénée 4
Page Facebook de l’événement

Photos: ©Christophe Schriber, ©Robert Nortik

Agenda

Pièce en plastique, de Marius Von Mayenburg, mise en scène par Daniel Wolf

Théâtre Alchimic
Du 18 février au 5 mars 2020
Création vidéo et mapping : Robert Nortik

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