Aux Salons, un Fantôme Art-en-Ciel


Sorties / vendredi, janvier 31st, 2020

Le Fantôme reprend des couleurs avec l’ensemble Art-en-Ciel

  • L’ensemble Art-en-Ciel monte « Un Fantôme à l’Opéra » le vendredi 21 février, au Théâtre des Salons, à Genève, et le 14 à Lausanne.
  • La violoniste Isabelle Meyer a imaginé le spectacle et le met en scène.
  • Elle est repartie du roman quasi-éponyme de Gaston Leroux de 1910.
  • La célèbre histoire d’amour est illustrée de pièces de 12 compositeurs, allant de Bach à Saint-Saëns, en passant par Glück et Fauré.
  • Pour rendre l’attrait de l’époque pour le fantastique et les forces psychiques obscures, « Lady Vivaldi » est accompagnée sur scène par le Veveysan Pierric Tenthorey, champion du monde de magie (Grand prix FISM Close-up 2015)
  • L’ensemble Art-en-Ciel se donne pour mission de mettre la musique à la portée de tous.

Dans Un Fantôme, la magie d’Isabelle Meyer

Faisant fi des idées reçues sur la musique classique, la violoniste Isabelle Meyer n’a de cesse d’innover avec son ensemble Art-en-ciel. À Lausanne, puis au théâtre Les Salons, elle aura à ses côtés le magicien, comédien, Pierric Tenthorey pour faire redécouvrir le classique de Gaston Leroux, le Fantôme de l’Opéra. Sa relecture promet d’être à son image: inventive, intelligente et accessible.

Son violon charme l’oreille, comme un philtre ensorcelle. Isabelle Meyer, dite »Lady Vivaldi », s’en amuse et se plaît à réapparaître toujours sous un nouveau jour. Elle a en effet plus d’une corde à son archet: depuis plus de 10 ans, elle monte avec son ensemble Art-en-ciel des spectacles pour tous les publics: savant, avec le philosophe Luc Ferry et Le Violon de Cupidon (2013) et le Violon des Passions (2017), et Hubert Reeves, Mozart et les étoiles (2008), ou enfants, avec Babar et Ferdinand (2014) et dernièrement Le Carnaval des Animaux (2019), en collaboration avec le professeur myrmécologue Daniel Cherix (« myrmex »: fourmis, en grec).

De la fantaisie au fantastique

C’est qu’il y a chez Isabelle Meyer une volonté farouche à rassembler autour de la musique « classique » tout en bousculant les codes. Un peu à la manière de Fabrizio von Arx et Happy300, lorsqu’en 2016, le KFM crew d’Aigle danse sur ses morceaux pour Danse avec le violon ou lorsqu’elle fait monter sur scène des danseurs seniors de Connaissance 3 (les Seniorales, 2019). Son postulat est simple et pourrait s’énoncer ainsi : les grands compositeurs sont pour tout le monde et leurs morceaux n’excluent pas la fantaisie. Bien au contraire.

Pas étonnant, alors que le « Fantôme de l’Opéra » devienne avec elle, « un Fantôme à l’Opéra ». Il ne faut pas s’attendre à une adaptation de la comédie musicale, ni à une énième mise en scène sortie de son formol comme un Belphégor de son sarcophage. Le coup de jeune viendra moins de Pierric Tenthorey – à 38 ans, le magicien a déjà beaucoup roulé sa bosse, notamment jusqu’au Plus grand cabaret du monde – que de l’atmosphère pleine de mystères, humectée d’eau de Jouvence. C’est en effet un vrai retour aux sources que propose la metteuse en scène. Pour créer le Fantôme d’Art-en-Ciel, Isabelle Meyer s’appuie sur les précisions socio-historiques de Gaston Leroux. Non seulement, elle prouve encore davantage son respect pour les créateurs, musiciens ou écrivains, mais elle a la capacité à leur donner une nouvelle vie. On vous le dit, Lady Vivaldi aussi a des pouvoirs magiques.

Sources / références

Un Fantôme à l’Opéra
Art-en-Ciel / Isabelle Meyer
Théâtre Les Salons
Vendredi 21 février, 20h30

Page Facebook de Lady Vivaldi

Photos: ©Art-en-Ciel

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