Les anciens cinémas de Genève


Balades / jeudi, avril 18th, 2019

Vieux Cinémas de Genève en streaming

  • Confédération Centre, près de Bel-air, est actuellement en travaux, et normalement jusqu’à fin 2020.
  • Entre autres raisons de s’y rendre, il y avait les 3 Rex, qui ont fermé le 6 mars 2018.
  • Ces cinémas en sous-sol appartenaient, à la fin, au groupe Pathé, comme Balexert aujourd’hui, et comme les 7 Rialto, fermés deux ans plus tôt.
  • Rive droite, encore, le cinéma Broadway a fermé en 2009.
  • Et à deux pas de là, le Plaza avait mis la clef sous la porte cinq ans auparavant.
  • Balade nostalgique dans une époque sans streaming

Vestiges des ambassades genevoises de Hollywood

Certaines sont laissées à l’abandon ou sont en attente d’autorisations et de projets (Le Broadway, le Plaza…), d’autres ont été reconverties, tel le Titanium aux Grottes devenu l’Uptown Geneva… les cinémas de Genève étaient nombreux. On devine encore facilement ceux qui ont disparu.

Pour nous évader, les mains dans les poches, et vivre des aventures palpitantes hors de chez soi, il y avait le grand écran. Les moins de 20 ans n’en mesurent pas la portée ! Option numéro 1 d’une sortie inspirée à l’époque de la télévision reine et des cassettes vidéo VHS, le cinéma promettait des émotions en dolby surround, de l’action ou de la romance ; de la comédie ou de l’horreur – parfois les deux en même temps, involontairement. L’activité pouvait (déjà) être onéreuse, mais clairement, on en avait pour son argent.

Les salles de ciné quadrillaient Genève, de la Servette à Chêne-Bourg, de Carouge à Meyrin et ses Cosmos, évaporés en 2004. L’offre était large. Très large. Comme la qualité des films projetés était relative.

Concentration de cinémas à Cornavin

Au Plaza, en bas de la rue de Chantepoulet, était une salle monumentale de deux étages qui faisait figure de mammouth, déjà, à l’orée du XXIe siècle. J’étais allé voir notamment Waterworld. Comme un symbole du naufrage du gigantisme, le film fut un fiasco et enterra les grosses productions des années 1990. En remontant la rue, je me souviens de la décoration qu’ils avaient installée pour promouvoir Speed. Clin d’oeil cocasse : l’artère est devenue une autoroute urbaine… Même quartier, le Broadway, à côté de l’actuel Voodoo Reyes : Nuits blanches à Seattle… c’est là que je me rends de la variété de ce que j’allais voir. Aux Rex, Jurassic Park, en 1993. On remonte le temps ! Chérie, j’ai rétréci les gosses, que j’aurais parié avoir vu à l’Alhambra en 1990…

Multiplexes et cabines téléphoniques

La folie des multiplex est arrivée vers la fin des années 1990 et aura duré quelque 20 ans – Pathé Balexert date de 2000, et Archamps de 1997 (Bon 5e anniversaire Arena Cinemas La Praille, 2014). Le streaming aura eu raison de ces grandes messes, les super-héros n’auront pas fait de miracles. Qu’importe !

Comme j’aime les vieilles devantures témoins d’une époque révolue, j’aime savoir que ces cinémas existent encore un peu physiquement. Il suffit de lever les yeux pour être soi-même projetés en des temps préadamiques, avec leur lot de cabines téléphoniques, de cartes des rues dépliables et des pellicules photo de 24 ou 36 poses, qui étaient autant de cartouches pour un shoot de souvenirs, conservés précieusement dans un album « collector » sur une étagère.

Autres adresses

  • Le Manhattan, place du cirque (Auditorium Arditi)
  • Le Corso, rue de Carouge
  • Le cinéma Molard, rue de la Croix-d’Or
  • Le Hollywood, rue de Rive
  • L’Elysée, boulevard du pont d’Arve (Studio49)

Sources / Références

Les cinémas disparus de Suisse romande (Notrehistoire.ch)
Court-métrage documentaire sur la rénovation du cinéma Empire, à Carouge

Horaires des séances : cineman.ch

Envoyez-nous vos photos / partagez vos souvenirs !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.